Plan Local d’Urbanisme

Le plan local d’urbanisme (PLU) est un document de planification urbaine. Il a pour objectif de maîtriser les développements du territoire communal et de permettre la mise en œuvre du projet de la ville. C’est à la fois :

Publié le – Mis à jour le

  • Un projet politique : il expose les orientations d’aménagement choisies par la municipalité pour l’évolution de la ville à long terme
  • Un outil réglementaire : il détermine les règles d’occupation des sols et encadre les projets de constructions et d’aménagement de la ville.

Ces règles s’imposent à tous : tout projet doit respecter les règles du PLU en vigueur, même si les travaux ne sont pas soumis à autorisation préalable. Certains travaux doivent également faire l’objet d’une demande d’autorisation d’urbanisme (permis de construire, de démolir, déclaration préalable de travaux).

Le PLU

Le PLU approuvé par délibération du Conseil Municipal du 9 décembre 2013 , a fait l’objet d’une révision approuvée le 24 septembre 2024.

Retrouvez les délibérations et les pièces annexes sur le site du Géoportail de l’urbanisme. 

Le Guichet Numérique des Autorisations d’Urbanisme

Le Guichet Numérique des Autorisations d’Urbanisme (GNAU) est un outil permettant au public et à l’administration de dématérialiser l’instruction des autorisations d’urbanisme des dossiers mairie.

Cadastre

La consultation du cadastre est accessible en ligne gratuitement, n’hésitez à le consulter

Le service urbanisme vous accompagne dans la constitution de vos dossiers de demande. Pour toute question ou demande de rendez vous adressez-vous à urbanisme@longjumeau.fr

Quelles sont les conditions pour saisir le juge administratif ?

Si vous avez un litige avec un service public ou une administration, vous pouvez saisir le juge administratif dans la plupart des cas. Mais parfois certains litiges impliquant l’administration ne relèvent pas de la compétence des juridictions administratives. Nous vous présentons les informations à connaître.

    Vous pouvez saisir le juge administratif pour les litiges suivants :

    • Litiges concernant la contestation des décisions de l’administration, quel qu’en soit l’auteur (État, département, commune, hôpital)

    • Litiges concernant une demande d’indemnisation pour un préjudice causé par l’action de l’administration

    • Litiges concernant la contestation des impôts directs (impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés, taxe d’habitation, taxe foncière…) et de la  TVA 

    • Litiges concernant la contestation de la régularité de certaines élections (municipales, cantonales, régionales, et européennes)

    Mais certains litiges impliquant l’administration ne relèvent pas de la compétence du juge administratif, mais plutôt des juridictions de l’ordre judiciaire (juridictions civiles, sociales ou pénales). Par exemple, les litiges en matière d’impôt sur la fortune immobilière (IFI) et en matière de droits d’enregistrement.

    En cas de doute, vous pouvez consulter  la base de données des arrêts  du Tribunal des conflits, qui recense les décisions qui ont tranché les conflits de compétence entre les juridictions administratives et les juridictions judiciaires.

    Il est important de faire cette vérification pour être sûr d’envoyer votre demande à la juridiction compétente pour la traiter.

    Non, vous ne pouvez pas toujours saisir directement le juge administratif pour un litige qui relève de sa compétence.

    Parfois, vous devez d’abord provoquer une décision de l’administration, exercer un recours administratif préalable obligatoire, ou engager une action de médiation.

    Décision préalable

    Si vous souhaitez saisir le juge administratif pour demander la réparation d’un préjudice dont la responsabilité incombe à un service public, vous devez d’abord provoquer une décision de ce service public.

    Pour ce faire, vous devez faire une demande amiable d’indemnisation auprès du service public concerné.

    Si le service public accepte votre demande, il n’y a plus lieu de saisir le juge administratif.

    Si le service public rejette votre demande, cette décision de refus vous permet de saisir le juge administratif d’une demande d’indemnisation de votre préjudice.

    Recours administratif préalable obligatoire

    Le recours administratif préalable obligatoire (Rapo) est un recours qui est parfois imposé avant de pouvoir saisir le juge administratif.

    Ce recours est adressé à l’administration pour lui permettre, si elle l’estime justifié, de prendre une nouvelle décision sans l’intervention du juge.

    Dans les litiges où ce recours est prévu, il constitue un préalable obligatoire à la saisine du juge administratif.

    Le Rapo s’applique notamment dans les domaines suivants :

    • Contentieux fiscal (par exemple, assiette de l’impôt)

    • Accès aux documents administratifs

    • Accès aux professions réglementées (exemple : Ordre des médecins)

    • Fonction publique militaire : recours devant la commission de recours des militaires

    • Contentieux des étrangers (par exemple, refus de visas)

    Les règles applicables (délais de saisine, instance collégiale de recours, procédure contradictoire) sont différentes selon les Rapo.

    La décision de l’administration que vous contestez indique les voies et délais selon lesquels le recours peut être exercé.

    Médiation

    Pour certains litiges, il est obligatoire de recourir d’abord à la procédure de médiation avec l’administration avant de saisir le juge administratif.

    Il s’agit des litiges en matière de la fonction publique, des aides sociales, des aides au logement et des aides au retour à l’emploi.

    Pour contester une décision de l’administration, vous devez agir dans les délais prévus.

    Si vous ne le faites pas, votre requête sera rejetée.

    Le délai peut être plus long si vous résidez en outre-mer ou à l’étranger :

    Le délai de recours contre une décision de l’administration est de 2 mois (délai franc) à partir du moment où la décision est portée à la connaissance du public ou de ses destinataires :

    • Date de publication de la décision, s’il s’agit d’un acte réglementaire (arrêté, décret, etc.)

    • Date d’affichage, s’il s’agit d’une décision pour laquelle cette formalité est prévue (permis de construire, par exemple)

    • Date de la notification s’il s’agit d’un acte individuel. La notification doit préciser les délais et voies de recours. Si ce n’est pas le cas, ces délais ne vous sont pas opposables pendant une période indicative d’une année, modulable au cas par cas par le juge administratif.

    À noter

    Si la décision administrative contestée résulte du silence gardé par l’administration sur votre demande (décision implicite), le délai est de 2 mois à partir de la date où le silence de l’administration peut être considéré comme une décision implicite de rejet.

      Si vous résidez outre-mer et que vous devez saisir un tribunal siégeant en métropole, ou si vous résidez en métropole et que vous devez saisir un tribunal siégeant outre-mer, le délai de recours contre un acte est de 3 mois à partir du moment où la décision est portée à la connaissance du public ou de ses destinataires. Il s’agit d’une des dates suivantes :

      • Date de publication de la décision, s’il s’agit d’un acte réglementaire (arrêté, décret, etc.)

      • Date d’affichage, s’il s’agit d’une décision pour laquelle cette formalité est prévue (permis de construire, par exemple)

      • Date de la notification s’il s’agit d’un acte individuel. La notification doit préciser les délais et voies de recours. Si ce n’est pas le cas, ces délais ne vous sont pas opposables pendant une période indicative d’une année, modulable au cas par cas par le juge administratif.

      La même règle s’applique si vous résidez en outre-mer et que vous devez saisir un tribunal siégeant dans une autre collectivité outre-mer que celle où vous résidez.

      À noter

      Si la décision administrative contestée résulte du silence gardé par l’administration sur votre demande (décision implicite), le délai est de 3 mois à partir de la date où le silence de l’administration peut être considéré comme une décision implicite de rejet.

        Si vous résidez à l’étranger et que vous devez saisir un tribunal siégeant en France, le délai de recours contre un acte est de 4 mois à partir de sa publicité.

        Le délai court à partir du moment où la décision est portée à la connaissance du public ou de ses destinataires. :

        • Date de publication de la décision, s’il s’agit d’un acte réglementaire (arrêté, décret, etc…)

        • Date d’affichage, s’il s’agit d’une décision pour laquelle cette formalité est prévue (permis de construire, par exemple)

        • Date de la notification s’il s’agit d’un acte individuel. La notification doit préciser les délais et voies de recours. Si ce n’est pas le cas, ces délais ne vous sont pas opposables pendant une période indicative d’une année, modulable au cas par cas par le juge administratif

        À noter

        Si la décision administrative contestée résulte du silence gardé par l’administration sur votre demande (décision implicite), le délai est de 4 mois à partir de la date où le silence de l’administration peut être considéré comme une décision implicite de rejet.

          Les délais de recours sont prolongés si vous faites un recours gracieux ou hiérarchique.

          Il y a des délais spécifiques pour certains recours (par exemple, 5 jours en matière d’élections municipales).

          Vous devez donc lire attentivement la décision contestée qui indique les voies de recours et les délais applicables.

          Vous ne devez pas payer pour faire le recours devant le juge administratif.

          Mais, si vous prenez un avocat, vous devez payer ses honoraires.

          En fonction de vos revenus et de la valeur de votre patrimoine, vous pouvez demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle.

          Vous pouvez aussi demander au tribunal de condamner l’administration à vous rembourser vos frais d’avocat. Vous devez en faire la demande argumentée par écrit. Vous devez également joindre tous les documents permettant de justifier le montant des frais avancés (devis, facture, etc.). À la fin du procès, le juge prend la décision ou non de condamner l’administration.

        Structure