Aide juridictionnelle

L'aide juridictionnelle est une aide financière ou juridique que l'État accorde aux justiciables dont les revenus sont insuffisants pour accéder à la justice.

Publié le – Mis à jour le

L’aide juridictionnelle est une aide accordée par l’État aux personnes qui veulent faire valoir leurs droits en justice et qui disposent de faibles ressources. Les bénéficiaires peuvent être mis en examen, prévenus, accusés, condamnés, parties civiles, témoins assistés, etc.

Conditions :

  • Vos ressources sont inférieures à un plafond
  • L’action en justice envisagée n’est pas irrecevable ou dénuée de fondement
  • Vous ne disposez pas d’une assurance de protection juridique couvrant les frais

Pour savoir si vous avez droit à l’aide juridictionnelle et calculer vos droits, vous pouvez utiliser ce simulateur.

Le salarié a-t-il droit à un congé en cas de catastrophe naturelle ?

Oui, le salarié qui habite ou travaille dans une zone touchée par une catastrophe naturelle peut bénéficier, sous certaines conditions, d’un congé spécifique pour participer aux activités d’organismes apportant une aide aux victimes. Nous vous présentons les informations à connaître.

Ce congé permet au salarié de participer aux activités d’organismes apportant une aide aux victimes de catastrophes naturelles.

À savoir

Ce congé spécifique n’est pas rémunéré.

Le congé peut être pris en une ou plusieurs fois dans l’année.

Sa durée maximale est de 20 jours par an. La durée maximale du congé peut être supérieure si elle est prévue par convention collective, accord collectif d’entreprise ou accord de branche d’entreprise plus favorable.

À noter

la durée du congé ne peut pas être imputée sur la durée du congé payé annuel du salarié.

Des dispositions conventionnelles déterminent les délais dans lesquels le salarié adresse sa demande de congé à l’employeur. En l’absence de dispositions prévues, le salarié informe l’employeur (notamment par lettre  RAR ) de sa volonté de bénéficier de ce congé au moins 48 heures avant le début du congé. En cas d’urgence, le congé peut être pris sous préavis de 24 heures.

L’employeur peut refuser d’accorder le congé pour catastrophe naturelle s’il estime qu’il sera préjudiciable à la bonne marche de son entreprise. Ce refus doit être motivé et notifié au salarié et intervient après consultation du comité social et économique (CSE), s’il en existe un dans l’entreprise.

Le refus de l’employeur peut être contesté devant le conseil de prud’hommes qui statue en dernier ressort.