Aide juridictionnelle

L'aide juridictionnelle est une aide financière ou juridique que l'État accorde aux justiciables dont les revenus sont insuffisants pour accéder à la justice.

Publié le – Mis à jour le

L’aide juridictionnelle est une aide accordée par l’État aux personnes qui veulent faire valoir leurs droits en justice et qui disposent de faibles ressources. Les bénéficiaires peuvent être mis en examen, prévenus, accusés, condamnés, parties civiles, témoins assistés, etc.

Conditions :

  • Vos ressources sont inférieures à un plafond
  • L’action en justice envisagée n’est pas irrecevable ou dénuée de fondement
  • Vous ne disposez pas d’une assurance de protection juridique couvrant les frais

Pour savoir si vous avez droit à l’aide juridictionnelle et calculer vos droits, vous pouvez utiliser ce simulateur.

Prise d’acte de la rupture du contrat de travail d’un salarié

La prise d’acte permet au salarié en  CDI  de rompre immédiatement son contrat de travail lorsqu’il considère que des manquements graves de son employeur rendent impossible la poursuite de la relation de travail. Comment faire une prise d’acte de la rupture du contrat de travail ? Nous faisons le point sur la réglementation.

    La prise d’acte est possible lorsque le salarié constate des manquements graves de son employeur, notamment, dans les cas suivants :

    La prise d’acte est possible à tout moment. Toutefois, elle n’est pas possible durant la période d’essai.

    Oui, le salarié doit saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

    Le juge va vérifier les raisons qui ont conduit le salarié à prendre acte de la rupture.

    Il va requalifier la prise d’acte soit en licenciement, soit en démission.

    Le conseil de prud’hommes a 1 mois pour rendre sa décision.

    Non, le salarié n’est pas obligé d’effectuer un préavis,

    Le paiement d’indemnités de rupture du contrat de travail varie en fonction de la décision du conseil de prud’hommes (CPH) :

    Lorsque la prise d’acte est reconnue, le CPH prononce un licenciement.

    Dans ce cas, l’employeur verse au salarié les indemnités suivantes :

      Lorsque les faits reprochés à l’employeur ne sont pas suffisamment graves, le CPH requalifie la prise d’acte en démission.

      Si l’employeur en réclame le paiement au CPH, le salarié devra lui verser une indemnité compensatrice de préavis pour le préavis non effectué.

      Le salarié perçoit les indemnités suivantes :

      • Indemnité compensatrice de congés payés

      • Sommes diverses éventuellement dues en cas de rupture du contrat (épargne salariale, primes…).

        La possibilité pour le salarié de percevoir des indemnités chômage varie en fonction de la décision du conseil de prud’hommes :

        Le salarié (s’il en remplit les conditions) peut bénéficier d’indemnités de chômage (ARE) dès la fin du contrat de travail.

        Il perçevra ces indémnités après la décision du CPH.

          Le salarié ne perçoit pas d’indemnités.