Demande de RSA

Le revenu de solidarité active (RSA) est une prestation de protection sociale française, qui complète les revenus d'une personne démunie ou aux ressources faibles, afin de lui garantir un revenu minimal.

Publié le – Mis à jour le

Le Revenu de Solidarité Active (RSA) est une prestation sociale qui a pour objectifs d’assurer aux allocataires des moyens convenables d’existence, de lutter contre la pauvreté, d’encourager l’exercice ou le retour à une activité professionnelle et de favoriser l’insertion sociale.

La demande de RSA se fait désormais en ligne sur le site de la CAF de l’Essonne.

Conditions

Pour bénéficier du revenu de solidarité active (RSA), vous devez :

  • avoir au moins 25 ans. 

Si vous êtes enceinte ou si vous avez au moins un enfant, vous pouvez bénéficier du RSA sans condition d’âge.
Si vous avez entre 18 et 25 ans, sans enfant, vous devez avoir exercé une activité à temps plein pendant au moins 2 ans sur les 3 dernières années.

Pour bénéficier du RSA « jeune actif », vous devez aussi respecter ces conditions :

  • Faire d’abord valoir vos droits à l’ensemble des autres prestations sociales (allocation chômage, retraite…) auxquelles vous pouvez prétendre.
  • Habiter en France de façon stable (au moins 9 mois dans l’année).
  • Être français OU citoyen de l’Espace économique européen OU Suisse OU avoir un titre de séjour en cours de validité depuis 5 ans minimum. 
  • Avoir des ressources mensuelles qui ne dépassent pas les plafonds en vigueur.

Comment un détenu est-il suivi après sa sortie de prison ?

Lorsqu’il sort de prison, un ancien détenu peut être suivi par le juge de l’application des peines et un service pénitentiaire d’insertion et de probation. Des obligations et interdictions peuvent également lui être imposées. Ce suivi est applicable à la personne libérée de prison avant la fin de sa peine. Il concerne aussi les anciens détenus sortis de prison à la fin de leur peine, mais dont le profil laisse à penser qu’ils peuvent récidiver ou qu’il ont besoin de soins.

Condamnations et peines

En cas de libération anticipée, un ancien détenu est suivi dans le cadre d’un aménagement de peine.

Le juge de l’application des peines (Jap) et le SPIP veillent à ce que l’ancien détenu respecte les mesures de contrôle propres à l’un des aménagements suivants :

Dans le cadre de ces aménagements, l’ancien détenu peut notamment être soumis aux obligations et interdictions suivantes :

  • Répondre aux convocations du juge de l’application des peines ou du service pénitentiaire d’insertion et de probation

  • Recevoir les visites du SPIP

  • Prévenir le SPIP de ses changements d’emploi

  • Prévenir le SPIP de ses changements de résidence et de tout déplacement de plus de 15 jours

  • Informer préalablement le Jap de tout déplacement à l’étranger

  • Exercer une activité professionnelle ou suivre un enseignement ou une formation professionnelle

  • Se soumettre à des examens médicaux, à un traitement ou à des soins

  • Réparer les dommages causés par l’infraction qu’il a commise

  • S’abstenir de paraître dans un ou plusieurs lieux désignés par le juge

  • Ne pas fréquenter certaines personnes (par exemple, d’anciens complices)

  • Accomplir un stage à ses frais (par exemple, un stage de sensibilisation à la sécurité routière)

  • Remettre ses enfants à la personne qui détient la garde en raison d’une décision de justice.

À savoir

Lorsque l’auteur de l’infraction bénéficie d’un aménagement de peine, a victime peut en être informée par le juge de l’application des peines.

Si elle en fait la demande au parquet, elle peut également être avertie en cas de libération de l’auteur de l’infraction.

Une fois la peine de prison terminée, l’ancien détenu peut être suivi dans le cadre d’une :

Ces 2 mesures peuvent être prononcées contre un ancien détenu considéré comme dangereux, car il semble capable de récidiver.

Par ailleurs, si une personne a été condamnée à un  suivi socio-judiciaire  en plus d’une peine de prison, le suivi socio judiciaire peut continuer de s’appliquer après la libération.

À noter

Même après la sortie de prison, chaque ancien détenu reste enregistré sur les fichiers judiciaires et de police sur lesquels il a été inscrit ( Taj ,  Fijais , etc.).