Demande de RSA

Le revenu de solidarité active (RSA) est une prestation de protection sociale française, qui complète les revenus d'une personne démunie ou aux ressources faibles, afin de lui garantir un revenu minimal.

Publié le – Mis à jour le

Le Revenu de Solidarité Active (RSA) est une prestation sociale qui a pour objectifs d’assurer aux allocataires des moyens convenables d’existence, de lutter contre la pauvreté, d’encourager l’exercice ou le retour à une activité professionnelle et de favoriser l’insertion sociale.

La demande de RSA se fait désormais en ligne sur le site de la CAF de l’Essonne.

Conditions

Pour bénéficier du revenu de solidarité active (RSA), vous devez :

  • avoir au moins 25 ans. 

Si vous êtes enceinte ou si vous avez au moins un enfant, vous pouvez bénéficier du RSA sans condition d’âge.
Si vous avez entre 18 et 25 ans, sans enfant, vous devez avoir exercé une activité à temps plein pendant au moins 2 ans sur les 3 dernières années.

Pour bénéficier du RSA « jeune actif », vous devez aussi respecter ces conditions :

  • Faire d’abord valoir vos droits à l’ensemble des autres prestations sociales (allocation chômage, retraite…) auxquelles vous pouvez prétendre.
  • Habiter en France de façon stable (au moins 9 mois dans l’année).
  • Être français OU citoyen de l’Espace économique européen OU Suisse OU avoir un titre de séjour en cours de validité depuis 5 ans minimum. 
  • Avoir des ressources mensuelles qui ne dépassent pas les plafonds en vigueur.

Surendettement : plan conventionnel de redressement

Qu’est-ce qu’un plan conventionnel de redressement et quand intervient-il ? Un plan conventionnel de redressement est proposé par la commission de surendettement au surendetté et à ses créanciers, lorsque le surendetté possède un bien immobilier et qu’il est en mesure de rembourser ses dettes. Nous vous expliquons.

À savoir

Lorsque le surendetté ne possède pas de bien immobilier, mais que la commission estime qu’il est en mesure de rembourser ses dettes, elle oriente le dossier directement vers des mesures imposées.

    Lorsque le surendetté possède un bien immobilier et que sa dette est remboursable, la commission cherche à mettre en place une conciliation entre le surendetté et ses créanciers. Cette conciliation porte sur un plan conventionnel de redressement , élaboré par la commission de surendettement.

    Le plan conventionnel de redressement est destiné à alléger le poids de la dette du surendetté.

    Pour cela, il peut prévoir que le surendetté s’engage à faire certains actes pour faciliter le paiement de ses dettes (par exemple, changer de logement si le loyer est disproportionné), et à ne pas faire d’actes pouvant aggraver son insolvabilité (par exemple, ne pas prendre de nouveaux crédits). Il peut également prévoir par exemple un report ou un rééchelonnement du paiement des dettes, une remise de dettes, une réduction ou encore la suppression du taux d’intérêt de la dette.

    À savoir

    La priorité est toujours accordée aux dettes de logement. Et aucun rééchelonnement, remise ou effacement n’est possible sans l’accord du créancier pour les dettes alimentaires, les dommages et intérêts et les dettes frauduleuses contre un organisme de protection sociale.

    La commission notifie aux créanciers, par lettre recommandée avec avis de réception, le plan qu’elle a élaboré.

    Les créanciers ont 30 jours pour refuser cette proposition.

    L’absence de réponse dans ce délai vaut accord des créanciers.

    Lorsque le surendetté et les créanciers acceptent les mesures du plan élaboré par la commission, ils signent le plan. En l’absence de réponse des créanciers, seul le surendetté signe le plan.

    Chacun reçoit une copie du plan par courrier simple.

    Le plan est applicable à la date fixée par la commission. Si la commission n’a pas fixée de date, le plan est applicable au plus tard le dernier jour du mois qui suit la date du courrier simple envoyé par la commission au surendetté et aux créanciers.

    Le plan ne peut pas dépasser 7 ans, même s’il fait l’objet d’une révision ou d’un renouvellement.

    Mais certaines mesures peuvent excéder cette durée. Il s’agit des mesures qui concernent le remboursement des prêts souscrits par le surendetté pour l’achat de sa résidence principale, ou encore des mesures qui lui permettent de rembourser toutes ses dettes tout en évitant de devoir vendre sa résidence principale.

    Si aucun accord n’a été trouvé, la commission constate, par procès-verbal, l’échec de la procédure amiable.

    Elle avertit le surendetté, par lettre recommandée avec accusé de réception.

    Le surendetté a 15 jours pour demander à la commission d’imposer certaines mesures. Le surendetté doit faire cette demande par lettre signée, et la déposer, ou l’envoyer par courrier recommandé avec accusé de réception, au secrétariat de la commission.

    Pour rédiger sa demande, le surendetté peut utiliser le modèle de document suivant :

  • Demande de mise en place de mesures imposées par la commission de surendettement
  • Les créanciers sont informés de cette demande par la commission au moyen d’un courrier recommandé avec avis de réception. Ils disposent de 15 jours pour présenter leurs observations.

    À savoir

    Lorsque le surendetté ne fait pas cette demande dans les 15  jours, son dossier de surendettement est clos et les créanciers peuvent reprendre leurs procédures de recouvrement.

    Si la situation financière du surendetté se dégrade durant l’application du plan conventionnel, il doit déposer un nouveau dossier de surendettement, en y mentionnant le plan en cours.

    La commission de surendettement réexaminera entièrement sa situation et pourra décider :

    À noter

    Lorsque le surendetté ne respecte pas ses engagements, les créanciers peuvent le mettre en demeure de le faire.

    Si le surendetté ne tient pas compte de cette mise en demeure dans les 15 jours, le plan n’est plus applicable et les créanciers peuvent reprendre leurs procédures de recouvrement.

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