Demande de RSA

Le revenu de solidarité active (RSA) est une prestation de protection sociale française, qui complète les revenus d'une personne démunie ou aux ressources faibles, afin de lui garantir un revenu minimal.

Publié le – Mis à jour le

Le Revenu de Solidarité Active (RSA) est une prestation sociale qui a pour objectifs d’assurer aux allocataires des moyens convenables d’existence, de lutter contre la pauvreté, d’encourager l’exercice ou le retour à une activité professionnelle et de favoriser l’insertion sociale.

La demande de RSA se fait désormais en ligne sur le site de la CAF de l’Essonne.

Conditions

Pour bénéficier du revenu de solidarité active (RSA), vous devez :

  • avoir au moins 25 ans. 

Si vous êtes enceinte ou si vous avez au moins un enfant, vous pouvez bénéficier du RSA sans condition d’âge.
Si vous avez entre 18 et 25 ans, sans enfant, vous devez avoir exercé une activité à temps plein pendant au moins 2 ans sur les 3 dernières années.

Pour bénéficier du RSA « jeune actif », vous devez aussi respecter ces conditions :

  • Faire d’abord valoir vos droits à l’ensemble des autres prestations sociales (allocation chômage, retraite…) auxquelles vous pouvez prétendre.
  • Habiter en France de façon stable (au moins 9 mois dans l’année).
  • Être français OU citoyen de l’Espace économique européen OU Suisse OU avoir un titre de séjour en cours de validité depuis 5 ans minimum. 
  • Avoir des ressources mensuelles qui ne dépassent pas les plafonds en vigueur.

Établissement de la filiation en l’absence de reconnaissance du père

Un enfant n’a pas été reconnu par son père supposé ? Il est encore possible d’établir un lien de filiation. Il faut prouver l’existence d’une relation entre le père et l’enfant, même sans lien biologique. Un notaire doit constater ces liens dans un acte de notoriété. Cet acte permet d’établir officiellement le lien de filiation.

    L’enfant qui n’a pas été reconnu par son père avant ou après sa naissance peut tout de même faire établir sa filiation paternelle.

    Il doit démontrer, par un certain nombre d’indices, qu’une personne s’est comportée comme son père. C’est-à-dire qu’elle s’est occupé de lui ou s’est investie dans son éducation.

    C’est ce qu’on appelle la .

    Cette façon d’établir la filiation peut être utile dans les cas suivants :

    • Père décédé sans avoir reconnu l’enfant

    • Femme mariée qui a accouché sans mentionner la paternité de son époux dans l’acte de naissance (cas de présomption de paternité écartée)

    Pour que la filiation paternelle d’un enfant non-reconnu puisse être établie, il faut démontrer l’existence d’une relation familiale entre le père supposé et l’enfant.

    Preuve de l’existence de liens parent/enfant

    La filiation paternelle peut être établie en démontrant l’existence de plusieurs faits qui prouvent que l’enfant et son père supposé entretiennent ou ont entretenu des liens.

    Par exemple :

    • Le parent prétendu et l’enfant se sont comportés comme tels dans la réalité (vie de famille effective)

    • Le parent prétendu a financé en tout ou partie l’éducation et l’entretien de l’enfant

    • La société, la famille, les administrations reconnaissent l’enfant comme celui du parent prétendu

    • L’enfant porte le même nom que le parent prétendu.

    Cette liste n’est pas limitative.

    Plusieurs faits doivent être établis.

    Nature des liens

    La relation entre le père supposé et l’enfant doit remplir toutes les conditions suivantes :

    • La relation doit s’établir dans la durée. Le père et l’enfant doivent entretenir des relations habituelles même si elles ne sont pas permanentes.

    • Elle ne doit pas être établie de manière violente ou frauduleuse

    • Le parent prétendu et l’enfant doivent être reconnus comme tels dans la vie courante (amis, famille, administration, etc.)

    • Il ne doit pas y avoir de doute sur le fait qu’il est le père de l’enfant.

    Pour faire établir un lien de filiation en l’absence de reconnaissance du père, il faut obtenir un acte de notoriété.

    Ce document, établi par un notaire, constate l’existence de relations familiales entre un enfant et son père supposé.

    Qui peut demander un acte de notoriété ?

    L’acte de notoriété peut être demandé par les personnes suivantes :

    • Enfant

    • Chacun des parents (mère et père prétendu)

    Dans quel délai faut-il établir l’acte de notoriété ?

    La demande de l’acte notoriété doit être faite dans un délai de 5 ans à partir de l’un des moments suivants :

    • Jour où les relations parent/enfant ont cessé

    • Décès du parent prétendu

    À savoir

    En cas de décès d’un parent, l’acte de notoriété peut être délivré avant la déclaration de naissance.

    Quels sont les éléments pris en compte par le notaire ?

    L’acte de notoriété est établi sur la base des éléments suivants :

    • Déclarations d’au moins 3 témoins

    • Tout autre document

    Ces éléments doivent montrer que la relation entre l’enfant et le parent supposé est suffisante pour caractériser un lien de parent/enfant.

    Peu importe que le lien de parent/enfant ne soit pas conforme à la vérité biologique.

    Le lien doit simplement correspondre à une réalité sociale et affective.

    Les liens parent/enfant peuvent être rapportés notamment par les éléments de preuve suivants :

    • Annonce de la future paternité à la famille et aux proches

    • Photographies

    • Présence du parent à des consultations médicales pré-natales

    • Factures d’achats d’objets nécessaires à l’enfant

    L’acte de notoriété est signé par le notaire et les 3 témoins.

    Où s’adresser ?

     Notaire 

    À savoir

    L’acte de notoriété est mentionné en marge de l’acte de naissance de l’enfant.

    L’acte de notoriété et sa mention en marge de l’état civil de l’enfant permettent d’établir un lien de filiation.

    Le parent reconnu comme tel par l’acte de notoriété aura les mêmes droits et obligations que tout parent, et notamment les suivants :

    La filiation établie par acte de notoriété peut également entraîner un changement de nom pour un enfant mineur.

    Si l’enfant est majeur, le changement est possible uniquement avec son consentement.

    La filiation établie par un acte de notoriété peut être contestée par toute personne ayant un intérêt dans un délai de 10 ans à compter de la délivrance de l’acte.

    Par exemple, par les héritiers ou les parents du père prétendu.

    La contestation se fait devant le tribunal judiciaire.

    La présence d’un avocat est obligatoire.

    Où s’adresser ?

     Tribunal judiciaire 

    Toutes les preuves sont admises pour contester la paternité (témoignages, photos etc..).

    Il est possible d’avoir recours à une expertise biologique ordonnée par le juge (test de paternité).

    Le refus de s’y soumettre peut être interprété par le juge comme un aveu de paternité ou, selon le cas, de non paternité.

    À savoir

    L’expertise biologique post mortem est possible uniquement si la personne avait donné son accord exprès de son vivant.