Inscriptions sur les listes électorales

Pour pouvoir voter, il est indispensable d’être inscrit sur les listes électorales, d’être âgé d’au moins 18 ans la veille du 1er tour de scrutin, d’être de nationalité française, (les citoyens de l’Union européenne résidant en France peuvent s’inscrire sur les listes électorales pour participer aux élections municipales et européennes dans les mêmes conditions que les électeurs français) et de jouir de ses droits civils et politiques.

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Lorsque la personne concernée ne relève pas d’une procédure d’inscription d’office (jeune ayant atteint l’âge de 18 ans entre deux opérations de révision des listes électorales), elle doit déposer elle-même une demande d’inscription en Mairie ou en ligne.

Pour les ressortissants européens

Pour les élections municipales :

  • Une photocopie de la pièce d’identité (passeport, Carte Nationale d’Identité) en cours de validité, ou dont la validité a expiré dans l’année précédant le dépôt de la demande d’inscription (et présenter l’original de la pièce d’identité)
  • Un justificatif de domicile de moins de 3 mois au nom du demandeur (pour les cas particuliers, se renseigner en mairie au 01 64 54 19 00).

Pour les élections européennes :

  • La démarche d’inscription peut être faite par courrier en renvoyant le dossier complété et signé au service état civil, Hôtel de Ville, 6 bis rue Léontine Sohier. Un récépissé vous sera adressé une fois votre dossier traité.

Qu’est-ce qu’un usage d’entreprise ?

L’usage d’entreprise est un avantage accordé librement et de manière répétée par l’employeur à ses salariés, sans que la loi, la convention collective ou le contrat de travail ne le lui impose. Plusieurs critères définissent l’usage. L’employeur peut supprimer ou modifier un usage en respectant une procédure. L’usage doit être appliqué tant qu’il n’a pas été dénoncé. Que faire si l’employeur n’applique pas l’usage d’entreprise ? Nous vous présentons les différentes informations à retenir.

    L’usage est une pratique répétée de l’employeur marquant sa volonté d’attribuer certains avantages aux salariés de l’entreprise. Il peut s’agir, par exemple, du versement d’une prime particulière ou de l’octroi de congés supplémentaires.

    Pour être reconnue comme étant un usage, cette pratique doit respecter les 3 critères suivants :

    • Généralité, c’est-à-dire qu’il doit être accordé à tout le personnel ou à une catégorie du personnel (ouvriers de la maintenance par exemple)

    • Constance, c’est-à-dire attribué régulièrement (une prime versée depuis plusieurs années par exemple)

    • Fixité, ce qui implique qu’il soit déterminé selon des règles précises (une prime dont le mode de calcul est défini et fixé à l’avance avec des critères objectifs par exemple).

    L’usage est mis en place sans procédure particulière par l’employeur et ne fait pas l’objet d’un écrit.

    Exemple

    Une prime de fin d’année d’un montant ou d’un mode de calcul fixe, accordée à tout le personnel tous les ans depuis 5 ans, est un usage d’entreprise.

    Oui, l’employeur peut supprimer ou modifier un usage. C’est ce que l’on appelle la dénonciation d’un usage .

    L’employeur n’a pas à justifier sa décision.

    Il doit alors respecter la procédure suivante :

    • Informer le comité social et économique (CSE), lorsqu’il existe, de la nature et de la date d’application de l’avantage supprimé ou modifié

    • Informer individuellement chaque salarié concerné par lettre simple ou recommandée (un affichage, une réunion d’information, la diffusion d’une note interne ne suffisent pas)

    • Respecter un délai de prévenance suffisant pour permettre le dialogue et laisser place à une négociation éventuelle.

    Exemple

    Si l’employeur souhaite supprimer un complément de 13e mois versé en décembre, il doit avertir en mai chaque salarié individuellement et en juin les représentants du personnel.

    Si l’employeur a informé le  CSE  (lorsqu’il existe) et les salariés individuellement en respectant un délai suffisant, les salariés ne peuvent plus prétendre au maintien de l’avantage que l’employeur leur accordait jusque-là.

    La procédure de dénonciation (information du CSE lorsqu’il existe, information individuelle des salariés, respect d’un délai de prévenance) doit être respectée, même si l’employeur et les salariés sont d’accord sur la suppression ou la modification de l’usage en question.

    L’usage s’impose à l’employeur.

    Si les règles de dénonciation d’usage ne sont pas respectées, l’usage d’entreprise doit continuer de s’appliquer et le salarié peut réclamer son maintien à l’employeur.

    Un modéle de document permet de réclamer son maintien :

  • Réclamer le maintien d’un usage d’entreprise irrégulièrement supprimé
  • Le salarié qui demande l’application d’un usage doit apporter la preuve de son existence.

    Il peut le faire par tout moyen : témoignages d’autres salariés, bulletins de salaire, affichage dans l’entreprise par exemple.

    Le salarié peut également saisir directement le conseil de prud’hommes en cas de litige avec l’employeur.