Inscriptions sur les listes électorales
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Lorsque la personne concernée ne relève pas d’une procédure d’inscription d’office (jeune ayant atteint l’âge de 18 ans entre deux opérations de révision des listes électorales), elle doit déposer elle-même une demande d’inscription en Mairie ou en ligne.
Pour les ressortissants européens
Pour les élections municipales :
- Une photocopie de la pièce d’identité (passeport, Carte Nationale d’Identité) en cours de validité, ou dont la validité a expiré dans l’année précédant le dépôt de la demande d’inscription (et présenter l’original de la pièce d’identité)
- Un justificatif de domicile de moins de 3 mois au nom du demandeur (pour les cas particuliers, se renseigner en mairie au 01 64 54 19 00).
Pour les élections européennes :
- La démarche d’inscription peut être faite par courrier en renvoyant le dossier complété et signé au service état civil, Hôtel de Ville, 6 bis rue Léontine Sohier. Un récépissé vous sera adressé une fois votre dossier traité.
Que peut faire un juge des enfants pour protéger un mineur en danger ?
Pour protéger un mineur en danger, le juge des enfants peut prendre des mesures d’assistance éducative (allant de la mesure de suivi et d’aide à la famille à une mesure de placement de l’enfant).
Suivre une scolarité (être inscrit dans un établissement sanitaire ou d’éducation, y compris en internat)
Exercer une activité professionnelle par l’enfant, s’il est en âge de travailler
Respecter un suivi psychologique ou médical
Le juge des enfants essaie, dans la mesure du possible, de maintenir l’enfant dans sa famille.
Il désigne alors une personne qualifiée ou un service spécialisé pour aider la famille.
Le service spécialisé va mettre en place un accompagnement social et éducatif de la famille pour assurer la santé, la sécurité et l’éducation de l’enfant.
L’enfant peut également bénéficier d’un accompagnement psychologique.
Quand l’enfant est suivi par un service spécialisé, il peut y être hébergé de façon exceptionnelle ou périodique (1 semaine par mois par exemple).
Le juge peut soumettre l’enfant ou ses parents au respect de certaines obligations. Elles peuvent être les suivantes :
Si l’enfant est suivi par un service spécialisé, la mesure peut durer 2 ans maximum, renouvelable 1 fois.
Si l’enfant est suivi par une personne qualifiée, il n’y a pas de durée maximale.
Le juge peut également ordonner une aide à la gestion du budget familiale dont le but est de rétablir l’autonomie financière de la famille ou une aide éducative à domicile dont le but est de restaurer les liens entre les parents et l’enfant.
Le juge des enfants peut décider d’une mesure de placement dans les cas les plus graves.
Cette mesure ne retire pas l’autorité parentale aux parents de l’enfant.
Cette mesure est fixée pour une durée de 2 ans maximum, renouvelable 1 fois.
Toutefois, il est possible que les mesures soient ordonnées pour une durée supérieure si la situation de la famille l’exige.
Les parents peuvent obtenir un droit de visite.
Les frais occasionnés par la prise en charge du mineur doivent être payés par les parents, sauf décision contraire du juge.
Le juge des enfants a la faculté d’ordonner une interdiction de sortie du territoire (IST) en parallèle d’une autre mesure d’ assistance éducative. Tel peut être le cas par exemple lorsque l’enfant est placé chez l’autre parent.
Ainsi, l’enfant ne pourra pas quitter la France sans l’autorisation du juge. L’accord de ses 2 parents ne suffira pas.
L’interdiction de sortie du territoire est prise pour une durée maximale de 2 ans.
de l’aide à domicile,
de l’accueil en centre parental.
Cette mesure doit obligatoirement accompagner une autre mesure d’assistance éducative (exemple : mesure de placement de l’enfant en famille d’accueil)
L’accord des parents est nécessaire
Le juge des enfants peut ordonner une médiation familiale dans le cadre de l’assistance éducative.
La médiation familiale est un temps d’écoute, d’échanges et de négociation dans les conflits familiaux.
Elle a pour finalité d’apaiser les tensions et de restaurer un lien familial fragilisé (enfants, parents, grands-parents, héritiers..).
Un tiers professionnel qualifié, le médiateur familial , accompagne les familles. Il favorise la reprise du dialogue pour que les parties trouvent elles-mêmes un accord.
Le juge des enfants doit informer les parents sur les dispositifs d’accompagnement mis en place par le département, et dont ils peuvent bénéficier. Il s’agit notamment :
Pour que la médiation familiale puisse avoir lieu, les conditions suivantes doivent être réunies :
Sa santé physique
Sa santé mentale ou psychologique (troubles du comportement…)
Sa sécurité physique (violences,…)
Sa sécurité matérielle (logement précaire…)
Sa moralité (exposition à la délinquance…)
Son éducation
L’intervention du juge doit être sollicitée lorsque l’un des risques graves suivants pèse sur le mineur :
Enfant lui-même
Parents de l’enfant agissant ensemble, ou l’un d’entre eux agissant seul
Tuteur ou famille d’accueil du mineur ou tout autre personne ayant la charge de l’enfant
Aide sociale à l’enfance (Ase) ou tout autre service ayant la charge de l’enfance
Procureur de la République, qui est généralement prévenu par les services du département ou par tout fonctionnaire témoin d’une infraction commise contre ou par l’enfant
Sa santé physique
Sa santé mentale ou psychologique (troubles du comportement…)
Sa sécurité physique (violences,…)
Sa sécurité matérielle (logement précaire…)
Sa moralité (exposition à la délinquance…)
Son éducation
Les personnes suivantes peuvent recourir aujuge des enfants :
L’intervention du juge doit être sollicitée lorsque l’un des risques graves suivants pèse sur le mineur :
La demande d’intervention du juge des enfants doit être faite via une requête déposée au tribunal judiciaire du domicile des parents ou de la famille d’accueil, du tuteur ou de tout autre personne ou service ayant la charge de l’enfant.
Enfant lui-même
Parents, agissant ensemble ou séparément, ou le tuteur de l’enfant
Personne ou service à qui l’enfant a été confié
Procureur de la République
Le juge des enfants peut modifier lui-même les mesures d’assistance éducative.
Toutefois, la modification peut également être demandée par les personnes suivantes :
Mineur victime
- Guides pratiques sur la protection de l’enfance
Source : Ministère chargé de la santé - Parcours victimes (violences physiques, sexuelles ou psychologiques)
Source : Ministère chargé de la justice
- Code civil : articles 375 à 375-9
Mesures d’assistance éducative - Code de procédure civile : articles 1181 à 1200-1
Procédure