Inscriptions sur les listes électorales

Pour pouvoir voter, il est indispensable d’être inscrit sur les listes électorales, d’être âgé d’au moins 18 ans la veille du 1er tour de scrutin, d’être de nationalité française, (les citoyens de l’Union européenne résidant en France peuvent s’inscrire sur les listes électorales pour participer aux élections municipales et européennes dans les mêmes conditions que les électeurs français) et de jouir de ses droits civils et politiques.

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Lorsque la personne concernée ne relève pas d’une procédure d’inscription d’office (jeune ayant atteint l’âge de 18 ans entre deux opérations de révision des listes électorales), elle doit déposer elle-même une demande d’inscription en Mairie ou en ligne.

Pour les ressortissants européens

Pour les élections municipales :

  • Une photocopie de la pièce d’identité (passeport, Carte Nationale d’Identité) en cours de validité, ou dont la validité a expiré dans l’année précédant le dépôt de la demande d’inscription (et présenter l’original de la pièce d’identité)
  • Un justificatif de domicile de moins de 3 mois au nom du demandeur (pour les cas particuliers, se renseigner en mairie au 01 64 54 19 00).

Pour les élections européennes :

  • La démarche d’inscription peut être faite par courrier en renvoyant le dossier complété et signé au service état civil, Hôtel de Ville, 6 bis rue Léontine Sohier. Un récépissé vous sera adressé une fois votre dossier traité.

J’organise ma succession

Je veux qu’après mon décès, les biens de mon patrimoine soient gérés selon mes souhaits. Pour cela, je dois d’abord déterminer la valeur de ma succession. Ensuite, je décide à qui transmettre mes biens, de mon vivant ou à mon décès, en respectant les règles de succession.

    Je peux décider, dans un testament, à qui mes biens seront transmis au moment de mon décès.

    Je peux aussi transmettre, de mon vivant, les biens de mon patrimoine à la personne de mon choix en faisant une donation.

    Je détermine la part de l’actif net successoral que je peux transmettre librement.

    Les règles sont différentes en présence ou en l’absence de descendants (enfants, petits-enfants…).

    La part d’héritage réservée aux enfants est la suivante :

    • La moitié des biens s’il y a 1 enfant

    • Les 2/3 des biens s’il y a 2 enfants

    • Les 3/4 des biens s’il y a 3 enfants et plus

    Un petit-enfant héritera à la place de ses parents, dans les 3 cas suivants :

    • Son parent est décédé

    • Son parent renonce à la succession de son propre parent

    • Son parent est indigne de succéder

    La part de ma succession que je peux attribuer librement, appelée quotité disponible , dépend donc du nombre d’enfants.

    Exemple

    J’ai un patrimoine de 200 000 € et 3 enfants. Mes enfants se partageront 75 % de ce patrimoine, soit 150 000 € à parts égales. Chaque enfant recevra donc 50 000 € . Je peux attribuer les 25 % restants, soit 50 000 € aux personnes de mon choix (héritiers ou tiers).

      Je peux attribuer librement ma succession sauf si je suis marié. Dans ce cas, je dois réserver 1/4 des biens de mon patrimoine à mon époux.

          Je détermine la part de mon patrimoine que je peux donner librement.

          Les héritiers réservataires ne peuvent pas être exclus de ma succession.

          Je peux donc donner librement la part qui dépasse la réserve héréditaire. On appelle cette part la quotité disponible .

          Quotité disponible en présence d’enfants

          Nombre d’enfants

          Quotité disponible

          1

          1/2

          2

          1/3

          3 ou plus

          1/4

          À savoir

          l’héritier réservataire peut renoncer par avance à contester une donation qui lui priverait de sa part d’héritage. Il doit exprimer cette volonté dans un pacte successoral.

            Quotité disponible en l’absence d’enfant

            Situation maritale

            Quotité disponible

            Marié

            3/4

            Non marié

            Tout

            si vous êtes marié, le 1/4 revient à votre époux ou épouse.

            À savoir

            l’héritier réservataire peut renoncer par avance à contester une donation qui lui priverait de sa part d’héritage. Il doit exprimer cette volonté dans un pacte successoral.