Stéphanie Ait-Mansour, nouvelle cheffe du commissariat de secteur

Depuis le 3 mars, Stéphanie Ait-Mansour est aux commandes du commissariat de secteur de Longjumeau, mais son ascension fut riche de multiples expériences. Entrée dans la police en 2006 comme gardienne de la paix, elle travaille durant plusieurs années à Police Secours dans le 12e arrondissement de Paris, une première affectation en sortie d’école. Une période très formatrice pour la policière, qui a officié par la suite dans le 93 avant de rejoindre la CRS n°1, une compagnie dédiée à la protection du président de la République et du premier Ministre lors des déplacements officiels. À la recherche de nouveaux défis, elle passe le concours pour devenir officier en 2021. Diplômée en 2023, Stéphanie Ait-Mansour prend un premier poste au renseignement territorial avant de rejoindre Longjumeau, une suite logique : “J’avais la volonté d’accrocher plusieurs cordes à mon arc. Étant jeune officier, je voulais vraiment découvrir une nouvelle direction pour être complète. Longjumeau s’est imposée comme un challenge.”

Enjouée et consciente des responsabilités qui incombent à ce poste important, Stéphanie Ait-Mansour affiche de grands objectifs et une ligne claire à Longjumeau : “Mon ambition est de faire perdurer le travail effectué par mon prédécesseur, le lieutenant Edouard Lavrat. J’ai toujours eu à coeur d’être au service de la population. Pour moi, ça fait sens. Avec ce poste, je suis au plus près de ce que je recherchais.” En synergie avec la Mairie, les services de police et plusieurs acteurs locaux, Stéphanie Ait-Mansour s’est déjà penchée sur les principales problématiques de la ville : “On a un travail commun à faire pour faire en sorte que la sécurité des personnes soit réellement notre priorité : lutter contre le trafic de stupéfiants et les incivilités auxquelles sont confrontés les administrés au quotidien.”

Stéphanie Ait-Mansour le savait depuis son plus jeune âge, elle rejoindrait les forces de l’ordre : “C’était une vocation, aussi loin que je m’en souvienne. À l’adolescence, je me destinais à rentrer dans les forces de l’ordre. Je n’ai pas de policiers dans ma famille, mais de nombreux militaires. C’est ce qui a fait germer cette volonté d’être au service du public. Le meilleur moyen de répondre à cette mission était d’entrer dans la police nationale.” Une motivation intacte, même après près de vingt ans de service : “Elle ne m’a jamais quittée. Je suis contente de voir que les effectifs du commissariat ont cette même envie de contribuer à la sécurité des gens, de servir les personnes qui les sollicitent. Je peux assurer que notre volonté est intacte et que notre mission est ancrée en nous.”