Mathilde Charlot, 100% made-in Longjumeau

La talentueuse Longjumelloise a représenté la ville au Concours d'éloquence "À pleine Voix" organisé par l'agglomération Paris-Saclay, qui s'est achevé le 22 avril dernier. Une expérience qui a renforcé sa confiance en elle.

Publié le

À 18 ans, Mathilde Charlot est une jeune Longjumelloise lumineuse et souriante. Elle a brillamment représenté la ville au concours d’éloquence “À pleine voix” lancé par l’agglomération Paris-Saclay, en partenariat étroit avec les 27 communes du territoire : “Quand ma mère et ma tante ont vu l’annonce passer sur les réseaux sociaux, elles m’ont tout de suite proposé de participer. Au départ, je n’en n’avais pas du tout envie, je n’étais pas dans une période agréable de ma vie. Et puis je me suis dit que cela pouvait me sortir de ma zone de confort, m’apporter quelque chose. Alors j’ai quand même tenté ma chance et j’ai bien fait, c’est une expérience très intéressante !” Pour Mathilde, l’année 2021-22 est une année charnière. Elle qui est née à Longjumeau, y a fait toutes ses études et fréquente assidûment le conservatoire depuis ses 3 ans, vient de rentrer à l’université Paris 1 : “C’est un grand changement, ce n’est pas évident. À Longjumeau j’ai mes amies, mes repères et on peut tout faire à pied, je n’avais jamais pris les transports en commun. Et puis c’est difficile de rencontrer des gens à la fac, c’est très grand et les élèves changent à chaque cours…” De ce coup de blues, elle va faire une force, un moteur à l’action : “Le thème c’était la liberté. Les autres candidats ont beaucoup parlé de Simone Veil, de Rosa Parks, de la liberté au sens large. Moi j’ai pris la liberté au sens personnel, je me suis servie de la période de transition que je vivais. C’est difficile de se sentir libre de faire les choses, sans avoir peur du regard des autres. On peut se mettre plein d’objectifs pour y arriver, par exemple tout bêtement en osant faire du footing sans se sentir ridicule. J’ai décidé de dépasser mes peurs et le concours tombait bien pour cela, ça m’a boosté.”

Arrivée en 4e position lors de la finale du 22 avril à Verrières-le- Buisson, devant un jury impressionnant – composé de Bertrand Périer (avocat au barreau de Paris, auprès du Conseil d’État et de la Cour de cassation, Spécialiste de l’art oratoire), Grégoire de Lasteyrie (Président de la Communauté d’agglomération Paris-Saclay), Sylvie Retailleau (Présidente de l’Université Paris-Saclay devenue ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche), Caroline Nisand (Procureur de la République au tribunal judiciaire d’Evry) et Assya Van Gisel (Fondatrice de TedX Saclay et TedX Youth Saclay) – Mathilde n’a pas à rougir de sa prestation.