Marie-Claude Barbier, une Longjumelloise engagée pour l’environnement

À 60 ans, Marie-Claude Barbier, présidente de l’Association Citoyenne Intercommunale et Environnementale de Longjumeau (Aciel), est une jeune retraitée bien occupée, à l’image de la femme active qu’elle a toujours été. Longjumelloise depuis 2005 et engagée de longue date, elle a d’abord défendu le personnel de l’entreprise dans laquelle elle travaillait en tant que syndicaliste, tout en s’impliquant pour la Ville en participant activement au Conseil de quartier. Une fois à la retraite, elle a ressenti le besoin de s’engager pour un sujet qui lui tient à cœur depuis longtemps : l’écologie. Pour elle, la préservation de l’environnement, véritable héritage des générations futures, tombe sous le sens : “J’ai deux petites filles de 4 et 6 ans, je pense à elles. L’écologie c’est l’avenir de nos enfants, si on n’arrête pas les dégâts maintenant, ça ne va pas aller…” Pour cette Longjumelloise installée sur les bords de l’Yvette, la nature est présente au quotidien : “À Longjumeau le cadre naturel est très beau, très présent. Quand on a de la nature autour de soi, on essaye de la préserver. Il y a des oiseaux, des belettes, des hérissons, il faut en prendre soin.” Au fil des rencontres, elle décide de créer sa propre association avec un autre Longjumellois, Sylvain Grémion.

ACIEL, pour la préservation de l’environnement

En juin 2020, l’Association Citoyenne Intercommunale et Environnementale de Longjumeau (Aciel) est créée. Au programme, dans un premier temps, ramassage des déchets avec des opérations du type “Je nettoie mon quartier “, et valorisation des mégots, qui sont une importante source de pollution. À terme, les membres d’Aciel souhaitent aussi développer la nature en ville : “On aimerait aménager le jardin partagé de l’Yvette et créer de nouveaux jardins pour la Ville. On souhaite développer les bacs à compost, en relation avec le SIOM et faire des cabanes aux oiseaux, en organisant des ateliers participatifs. Les mésanges mangent les chenilles processionnaires, c’est une aide naturelle utile”, ajoute la pétillante sexagénaire. Mais la crise sanitaire a largement freiné le développement de la jeune association tant il est difficile de mobiliser de nouveaux adhérents entre deux confinements. Les nombreux projets n’attendent donc qu’une période plus propice et quelques bras supplémentaires pour voir le jour. “Par chance, la Mairie nous aide et nous accompagne, mais nous manquons d’adhérents. Nous avons une organisation très souple, même venir une heure de temps en temps ce serait déjà beaucoup”, conclut Marie-Claude Barbier dans un sourire optimiste. Aussi, si le projet vous tente, n’hésitez pas à contacter Aciel. Vous pouvez également venir les rencontrer le 8 mai, à l’occasion de la journée de nettoyage “Essonne verte, Essonne propre.”